La poulie de métier à tisser sculptée en Afrique illustre la force des arts populaires africains.

La poulie de métier à tisser sculptée en Afrique illustre la force des arts populaires africains.
Art africain
 
La poulie de métier à tisser montre la finesse de l'art populaire africain
 
masques d'Afrique

LES POULIES DE METIER A TISSER

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Les Baoulé constituent un peuple de Côte d'Ivoire, vivant essentiellement au centre du pays, près des villes de Bouaké et de Yamoussoukro. Ils représentent environ 23 % de la population du pays (environ 3 000 000 d'individus), font partie du groupe Akan, et sont originaires du Ghana voisin. Il s'installent en Côte d'Ivoire au XVIIIe siècle, guidés par la reine Abla Pokou. Le nom Baoulé vient du sacrifice, par la reine Pokou, de l'un de ses fils afin de passer un fleuve, alors qu'elle menait la fuite de son peuple du Ghana : “ba ou li” (“l'enfant est mort”). Les Baoulé se sont établis entre les fleuves Bandama et Comoé.

Les Baoulé sont de grands sculpteurs : tout est sujet à sculpture, les masques et fétiches bien sur mais aussi les lance pierres et les étriers de métier à tisser plus communément appelé poulie.

D'objet utilitaire, elle devient oeuvre d'art et l'expression d'une culture.
Selon les régions, ces petits objets de la vie quotidienne, sculptés avec soin, offrent d'infinies variations de représentations.

Ce sont généralement des silhouettes stylisées, des têtes d'aninaux ( bovin, oiseau, antilope...) têtes humaines ( le plus souvent féminine avec une coiffure très fouillée...), personnages janiformes accolés dos à  dos, voire tête contre tête...
Plus rarement on pourra trouver la représentation d'un objet domestique ou d'un personnage en pied.